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  ecopsychologie  et paleosophie

Bienvenue dans cette aventure sur la Planète Terre


A LA SOURCE DE LA PALEOSOPHIE : L'ECOPSYCHOLOGIE

Se relier à ce qui est mystérieux sur Terre : notre présence même, la Vie, les transformations du vivant... Etre en mouvement soi-même et entrer dans la paix.

Traverser une crise

       ou

    vivre  une  aventure  ?

 

L’écopsychologie telle qu’elle fut introduite par Theodor Rozsak dans son livre « The Voice of the Earth » (1) traite de la folie des humains dans notre culture occidentale : la folie ordinaire, celle qui nous conduit collectivement à détruire notre terre, c’est-à-dire à nous autodétruire dans un mode de vie de plus en plus artificiel.

 

Pour l’écopsychologie, ce que nous faisons à la terre,

nous le faisons à nous-mêmes et réciproquement.

La destruction des rivières, des formes traditionnelles d’agriculture, la disparition des poissons dans les océans, la pollution généralisée de l’air et de l’eau, sont les effets de notre comportement insensé, et contribuent à nous rendre de plus en plus malades, physiquement et psychologiquement.

Nous sommes entrés dans un cercle vicieux très dangereux.

Une spirale d’autodestruction semble-t-il.

Mais les contes et légendes de tous les temps et de toutes les traditions nous disent combien la vie, par essence, est faite de périodes de danger, parfois de dangers extrêmes, et de moments où nous, humains, sommes capables de plonger en nous-mêmes pour trouver le chemin créatif qui nous fait explorer et éprouver la vie avec toujours davantage d’intensité. Ces épreuves nous donnent le pouvoir intérieur de continuer l’aventure humaine avec passion et joie. Mais les dangers sont réels et parfois nous pouvons échouer.

A l’échelle de notre civilisation, et de la terre entière, nous sommes au cœur d’une période de grand danger et nous pouvons devenir plus créatifs, plus forts, plus beaux que jamais ou … sombrer.

Tout dépend aujourd’hui de la conscience que nous avons de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

L’écopsychologie apporte l’éclairage dont nous avons besoin

pour prendre conscience de ce qui nous arrive.

Elle nous aide à saisir la nature du danger que nous traversons et explore, invente, les pratiques qui sont capables de nous faire sortir de la spirale dangereuse.

La meilleure méthode pour sortir de cette étape difficile ne consiste peut-être pas à se répéter à longueur de temps que nous sommes en train de détruire la nature et que tout va mal... Les propos qui génèrent de la peur, ou de la culpabilité, nous rendent impuissants face au danger. L'écopsychologie propose plutôt de s'appuyer sur les qualités positives des humains comme la joie, l’amour -  mais tout en accueillant aussi nos parts d'ombre.

Par quelles pratiques peut-on opérer un changement sur le plan individuel et petit à petit au plan collectif ?

Les pratiques en écopsychologie sont toutes une manière de restaurer un lien amoureux avec nous-mêmes et la nature, l’un n’allant pas sans l’autre. Ces pratiques ne sont pas seulement thérapeutiques. Elles le sont bien sûr, mais elles constituent avant tout une voie de connaissance.

 

Nous avons perdu beaucoup des connaissances anciennes en perdant notre lien à la Terre mais aussi souvent en méprisant ou simplement en oubliant nos savoirs ancestraux. Et nos vies sont abimées dans tous les domaines. Même-là où les instincts naturels les plus puissants pourraient nous sauver, nous sommes violemment détournés de notre nature profonde par la puissance destructrice de notre mode de vie artificiel (mauvaise nourriture, sédentarité, stress omniprésent, médicaments toxiques...) et notre dépendance à l’égard de la technologie omniprésente. 

Le COVID19 est venu nous rappeler combien ce mode de vie nous fragilise à l'extrême et combien notre système de santé est lui-même... en mauvaise santé. La vraie santé ne se construit pas avec encore plus d'artifices mais en ayant un bon système immunitaire ! le contact  avec la nature stimule notre immunité naturelle en réveillant la vie en nous.

La palésophie est née de mon travail en écopsychologie, mais elle va plus loin et prend en compte de manière explicite et centrale l'emprise du système technicien sur nos vies pour comprendre la crise écologique mais aussi ce qui nous fait humain.

Ecopsychologie et paléosophie

L’écopsychologie fait le constat que nous sommes coupés de la nature et que cela engendre la plupart des maux de notre civilisation. Il s’ensuit l’idée, centrale en écopsychologie, que si nous retournons au contact de la nature, nous retrouverons la sensibilité écologique absolument nécessaire pour sortir de la crise écologique. Si une telle démarche me parait essentielle et indispensable, elle me paraît aussi très insuffisante. En effet, nous venons de la nature : donc quelque chose nous a poussés hors de la nature, ou quelque chose a fait prise sur nous pour nous en couper… Quel est ce « quelque chose » ? Il me semble fondamental de savoir ce qui nous est arrivé et nous a rendus comme étrangers à notre nature primordiale.

La paléosophie se focalise sur ce caractère décisif qui dans un premier temps fait de nous des humains et dans un deuxième temps nous plonge dans une crise écologique et humaine planétaire : nous sommes des techniciens. Et cœur de la paléosophie se trouve cette idée surprenante au premier abord : ce qui a fait prise sur nous, et nous détourne dangereusement de la Vie, en nous et autour de nous, est ce que je nomme le Processus Technique.

Dans un premier temps, c'est l'actualisation du Processus Technique en nous qui fait de nous des "techniciens" et donc des humains. Mais au départ il existe un Processus qui cherche à se manifester. Et il a trouvé des grands singes qui ont accepté cette coopération pour le bien des deux parties : les grands singes purent acquérir des capacités nouvelles extraordinaires (et devenir humains) et le Processus Techique a trouvé le moyen de se manifester sur Terre en empruntant notre corps comme d'une matrice pour l'élaboration dans la matière des objets techniques puis du système technicien dans sa complexité.

Dans un deuxième temps (depuis quelques millénaires) le Processus Technique nous déborde et sa manifestation à travers nous au lieu de nous apporter des avantages commence à se faire à notre détriment.

LA PALEOSOPHIE​

Je propose de voir que nous ne sommes pas les auteurs des développements technologiques sur Terre mais les artisans consentants d’un Processus Technique ayant une dynamique propre et qui se manifeste concrètement, matériellement, grâce à nous.

Une synergie sur Terre entre le Processus Vivant et le Processus Technique fait apparaître les hominidés et graduellement conduit à Homo habilis, et plusieurs autres espèces humaines qui acquièrent toutes une grande intelligence technique. Cependant seule l’espèce « Homo Sapiens » permettra à l’aventure technicienne de se déployer sur Terre ; les autres lignées n’ont pas continué sur un chemin qui s’avère aujourd’hui très périlleux : en effet, au cours de l’évolution de l’humanité, le Processus Technique nous a conféré une créativité étonnante, mais à partir d’un certain stade d’évolution il a cessé de nous humaniser et nous a guidés sur le chemin de SON développement, nous faisant perdre notre humanité.

Nous sommes aujourd’hui à un tournant de l’histoire, un moment clef où nous devons voir l’autonomie du Processus Technique pour apprendre à le maîtriser.

Prendre conscience de cela, c’est changer radicalement de vision sur notre nature profonde, afin de trouver en nous la possibilité non seulement de nous protéger des excès du Système Technicien, mais aussi la possibilité de nous aimer en tant qu’humains, tels que nous sommes : des êtres vivants et des techniciens en même temps, des êtres puissants grâce à la technique, mais de plus en plus fragiles aussi….

Le but de mon hypothèse est que nous puissions redevenir les maîtres de la Technique plutôt que ses esclaves aveugles, afin de sortir de la crise écologique et d’en sortir grandis.

La première étape de la transformation sera la plus difficile : elle nous demande de reconnaître notre soumission au Processus Technique, même s’il n’en a pas toujours été ainsi.

En même temps nus pouvons apprendre comment nos ancêtres ont réussi pendant si longtemps à se protéger des excès du Processus Technique en mettant cette intelligence technique hypercréative au service de créations autre que des outils utiles.

 

 

Avertissement : La paléosophie ne prétend pas détenir une quelconque vérité , elle veut seulement donner une grille de lecture du monde qui me semble apte non seulement à rendre compte de ce qui est en train de nous arriver (et qui ressemble à une autodestruction) mais aussi  apte à nous mettre dans une meilleure disposition pour échapper à un « effondrement » imminent ; la paléosophie est une vision qui nous aidera à reprendre confiance dans la nature humaine.

 

Définitions : Paléosophie - Paléoécopsychologie - Paléoécothérapie 

 

Paléosophie : La sagesse des êtres humains pendant plusieurs millions d’années, alors qu’ils étaient capables de tenir l’équilibre, en eux et autour d’eux, entre le Processus Vivant et le Processus Technique. Une sagesse que nous pourrions retrouver grâce aux bases théoriques de la paléoécopsychologie et les pratiques paléosophiques ou paléoécothérapeutiques, mais surtout par une multitude de voies qui restent à imaginer et à vivre. Elle se rapproche en apparence de l’équilibre des « Peuples Premiers » avec leur environnement et leurs développements technologiques avant leur contact avec la civilisation occidentale, mais peut bénéficier de tout ce que nous avons vécu depuis que nous sommes sortis du paléolithique. Cette paléosagesse ne peut pas être le même équilibre dynamique que celui des temps anciens, mais celui que nous devons trouver aujourd’hui.

 

Paléoécopsychologie : Connaissances de la psyché humaine à la lumière du Processus d’hominisation vu comme le développement d‘un équilibre entre le Processus Vivant et le Processus Technique en l’homme. Eclairages que cela nous apporte sur la psyché des humains du paléolithique à maintenant. Pratiques à mettre en œuvre pour opérer une transformation radicale de notre civilisation hautement technicienne vers une société techniquement douce, tant sur le plan psychologique que pratique.

 

Paléoécothérapie : Modalités thérapeutiques à mettre en œuvre pour rester humains en restaurant l’équilibre, en nous et autour de nous, entre le Processus Vivant et le Processus Technique. Le but est de retrouver un mode de Vie respectueux des équilibres vivants de la planète. Une paléoécothérapie devra prendre en compte deux dimensions complémentaires : le niveau individuel et le niveau collectif. Elle doit permettre de restaurer le dialogue entre les humains, entre les humains et la nature et aussi entre les humains et le Système Technicien de manière à le tenir en respect. Un paléoécothérapeute prendra en compte explicitement non seulement notre besoin humain de retrouver le dialogue avec la nature, mais aussi notre besoin de manifester dans la matière notre intelligence technique et le pouvoir qu’elle nous confère.

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